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Publié le 24 Mars 2019

Il n’y aura jamais personne et je n’arrive pas à me faire à l’idée

Qu’il n’y aura jamais personne pour me comprendre et ainsi

Réellement

M’aimer



Car si tu ne me comprends pas si tu ne me vois pas

Ce que tu aimes n’est pas vrai alors



Rien n’est vrai rien n’est vrai tout ça est tellement

Faux



Le monde est si

Faux

Impossible irréel stupide complètement stupide



Et j’ai mal

J’ai si mal et rien n’y personne

Jamais rien n’y personne

(sauf moi)



N’y changerons quoi que ce soit.  



Cette tristesse existentielle j’ai peur de la regarder en face

Parfois je la sens dans mes mains

Qui tremblent

Je la sens grimper en moi comme un secret honteux

Une présence qui refuse de donner son nom

Et moi qui croyait qu’à ne pas te nommer je t’empêchais de prendre de l’importance



Ne me tue pas je veux vivre

Je ne te tue pas je suis toi



***

Je n’arrive pas à me joindre aux autres, après. J’essaye et ils sont si proches mais, je ne sais pas. Je n’ai pas le courage et ça m’insupporte mais la seule chose dont j’ai envie, c’est d’attendre que ça passe en m’empêchant de pleurer.



Je ne sais plus ce que je ressens.



Je suis juste incroyablement



Seul mais pas parce que les autres ne sont pas là,

Seulement parce que moi, je ne sais pas être avec eux.



Alors je sors regarder la neige devenir de la glace, en fumant du café en buvant des cigarettes, ou l’inverse je ne sais plus. Et je pleure ma solitude contre laquelle je ne ne sais pas me battre,



Et j’espère pour un ami jusqu’à le faire apparaitre en moi.

(...)

J’essaye de me rappeler j’essaye de ne pas être obnubilé par lui mais j’ai du mal, je le suis si facilement,



Obnubilé.



Je m'épuise. Je brûle. Je n'en peux plus d'être obnubilée. Je suis encore en train de tombe amoureuse d'une fille loin parce qu'elle écrit, pour ce qu'elle écrit, et elle ne répond même pas à mes messages, et vu ce qu'elle affiche sur les réseaux, elle n'est pas l'air mon genre mais je n'y peux rien... Ça me dévore et ça m'obsède ces derniers temps. J'ai tellement envie de hurler "c'est moi"... Mais ce n'est pas moi, et ce n'est pas elle non plus. C'est juste que nos vides se ressemblent et qu'elle sait le raconter, mais on ne sera pas... Malou, Flo, Shû, c'était la même soif, le même échec. Et je n'ai rien appris. Je recommence. Et je compare et je me trouve nulle. Peut-être que ce qu'elle écrit m'aurait semblé nul, une autre fois. Je n'aime pas toutes ses histoires, très loin de là. Il y a juste queqlues fulgurances, parfois... Qui foudroient, laissent à l'abandon.

 

Et il y a l'autre vie. Au collège, où on s'engueule et on s'aime. L'épuisement, je suis à bout. Samedi dernier, portes ouvertes, une nuit de sommeil en moins, ça pèse lourd. Brevet Blanc à corriger, j'ai promis, j'ai fait dans la semaine, heureusement les 3è ont le sens de la reconnaissance. J'ai juste envie d'écrire, et il faut aller aux conseils, il faut parler de grammaire, il faut se lever le matin et répéter la même chose toute la journée... Il y a Arthur qui me fait désormais un "check" au moment de dire au revoir. Les Ratons, les 6è... Je suis si fatiguée que j'oublie ce qui arrive, il reste les sentiments, les fils tissés entre nous, alors ça va. Il y a Célia qui a enfin décidé de changer de collège l'an prochain pour assurer son avenir et qui semble voir retrouvé la niaque et je souhaite tellement qu'elle se raccroche... Il y a R qui réussit à ménager des moments de tendresse et me fait rire. Il y a David que je vais retrouver bientôt à Munich, voyager, enfin... 

Il y a trop et pas assez.

Rédigé par Ame Stram Gram

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